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  • 24, 25, 26 janvier 2014 : 61e Journée Mondiale des lépreux

    La lèpre est une maladie connue depuis l’antiquité mais qui existe encore. Une quinzaine de pays comptent encore plus d’un lèpreux pour dix mille habitants : l’Inde, le Brésil, Madagascar, le Myanmar, le Nigéria… 232 857 nouveaux cas ont été recensés en 2012 (chiffre OMS) dont 10% des malades sont des enfants. Un nouveau cas toute les 2 minutes dans le monde, selon Fondation Raoul Follereau. 2 à 3 millions de lépreux guéris souffrent de séquelles invalidantes.

    C’est une infection chronique à évolution lente (2 à 20 ans d'incubation)due au bacille Mycobacterium Leprae, bacille. Elle affecte principalement la peau, les nerfs périphériques, les muqueuses des voies aériennes supérieures et les yeux. La lèpre engendre handicaps et exclusion des malades.


    En 1952, un médicament à base de sulfones est capable pour la première fois de guérir la maladie. Il n'existe toujours pas de vaccin mais les traitements antibiotiques ou les polychimiothérapies (PCT) sont efficaces et peu couteux.

    En 1953, l’Abbé Balez suggère à Raoul Follereau de créer une journée mondiale de prière pour les lépreux. La lutte contre la lèpre est l’un des grands combats de sa vie alors Follereau ne se contente pas de prier. Toute initiative visant à éveiller les consciences et mobiliser le public est bonne à prendre… C’est ainsi qu’est célébrée le dernier dimanche de janvier 1954, cette première Journée Mondiale des Lépreux. Elle visait, avant toute chose, à obtenir que les porteurs de la lèpre soient enfin soignés et traités comme des malades comme les autres, c’est à dire en respectant leur liberté et leur dignité d’être humains et à guérir les bien-portants de la peur absurde, parfois criminelle, de cette maladie et de ceux qui en sont atteintsLaisserons-nous mourir, pourrir, des millions d’êtres humains, alors que nous savons maintenant qu’on peut les soigner, les sauver, les guérir ? avait alors déclaré le fondateur.

    Une Journée Mondiale à date variable a été instaurée chaque année le dernier week-end de janvier, soit le 24,25, 26 janvier 2014. Actuellement, c’est aussi l’occasion de mobiliser le public et d’obtenir des dons lors des quêtes des associations destinées à financer leurs actions : Fondation Raoul Follereau et l'Ordre de Malte.


  • 30 janvier-2 février 2014 : 41e Festival de la Bande Dessinée d’Angoulême

    Principal festival de bande dessinée francophone et la plus importante manifestation européenne du genre, le Festival de la Bande Dessinée se tiendra à Angoulême le dernier week-end de janvier, comme chaque année. L'édition 2014 fait une large place à l’actualité avec une exposition dédiée à Tardi pour le début des commémorations du centenaire de la grande guerre 1914-1918.

    Le festival a également l'ambition d'être un salon du livre de BD : de nombreux éditeurs seront présents. En clôture, le dimanche 2 février 2014 à 16h*, les 9e prix des Fauves d’Angoulême récompenseront des œuvres publiées en langue française entre décembre 2012 et novembre 2013.

  • 31 janvier-8 février 2014 : Festival international du court métrage à Clermont-Ferrand

    Le Festival international de Clermont-Ferrand est le plus grand événement international consacré au court métrage. Ouvert au grand public, il a lieu chaque année dans la capitale arverne depuis 1982.

    Chefs-d’œuvre de l’animation, documentaires, comédies, réalités contemporaines, travaux de fin d’études des meilleures écoles du monde vous entraînent au sein d'univers dont seule la jeune création cinématographique a le secret.

    En France, c'est le deuxième festival de cinéma (après Cannes) par sa fréquentation (public et professionnels : 150 000 entrées en 2013 (144 000 vendues). 8200 films inscrits, soit une sélection de 164 films répartis dans les 3 compétitions : internationale, nationale et labo.

    Le spectateur est assuré de voir d’authentiques créations de qualité du et un cinéma inventif. Les séances jeune public et scolaires attirent plus de 28 000 spectateurs.

    La rétrospective 2014 s'intéressera de près aux courts métrages américains des années 2000.

     Ils ont pour noms Bill Morrison, Jem Cohen, Keith Bearden, Spike Jonze ou encore David Russo; Chacun porte en avant un regard ironique, polémique, poétique sur un morceau d’Amérique…

    La billetterie est ouverte, demandez le programme ! 

    3000 professionnels acheteurs de films seront présents au marché du Court pour visionner tous les films reçus par l’équipe de Sauve qui peut*.



    Bande-annonce du festival du court métrage de... par ClermontFdShortFilmFest


    *Association Sauve qui peut le court métrage


  • Marseille : Le Parc Bellevue a bloqué le chantier des Docks libres

    Le programme immobilier Docks libres, 600 logements en deux ans et demi, a démarré en octobre avec une cinquantaine d'ouvriers. Le chantier devrait employer jusqu'à 200 personnes.

    Nexity, le promoteur a chargé le groupe de BTP Vinci de la construction. Les travaux se déroulent sous les yeux des habitants de la cité du Parc de Bellevue, rue Félix-Pyat à Marseille (IIIe).

    Ici, au moins 60 % des 18-25 ans sont au chômage, témoigne un ancien animateur du quartier. Ils sont nombreux à avoir postulé, sans succès. Chaque jour, je regarde du monde bosser… sans moi. J’ai pourtant un CAP de maçonnerie ! s'indigne un jeune homme de 20 ans. Même diplômés, ces jeunes ne sont pas embauchés. Après une carrière dans le bâtiment,Vas, 60 ans, observe, lui aussi, ce chantier avec envie : il subit aujourd’hui le chômage.. Regardez : il y a déjà trois grues et bientôt une quatrième, c’est énorme. Il y a beaucoup de travail ici. Pourquoi n’y aurais-je pas droit moi aussi ?

    Depuis lundi matin, une trentaine de riverains et militants empêchent l'accès à ce site. Ils réclament que Nexity leur laisse une chance de faire leurs preuves.

    Vous savez que c'est illégal, ce que vous faites, bloquer un chantier ? tente un policier, On s'en fout, on ira en garde à vue s'il le faut, riposte manifestant déterminé. La présence de travailleurs étrangers parmi les 50 ouvriers attise la colère au Parc Bellevue. Ne me dites pas que c'est normal qu'ils soient là alors que nous, on n'a pas de boulot ! explose un autre.

    Ils sont appuyés par le Collectif des quartiers populaires de Marseille. Le président socialiste de la communauté urbaine, Eugène Caselli, a d'ailleurs écrit à Nexity pour solliciter un partenariat et favoriser l’insertion. Lisette Narducci, le maire PRG et Jean-Marc Coppola, conseiller régional, candidat Front de gauche (XV-XVIe), souhaitent une table-ronde en préfecture sur le sujet.

    Nous n'y sommes pas opposés, mais il faut mettre l'ensemble des intervenants, y compris les pouvoirs publics, autour de la table, a déclaré Bruno Corinti, PDG de l'immobilier résidentiel chez Nexity. Tout en se déclarant atterré par ce mauvais procès, le responsable a détaillé les actions d'insertion menées par le groupe dans le cadre de cette opération. Nous avons multiplié par quatre les obligations réglementaires qui nous incombaient, a affirmé Christian Dubois, directeur régional de Nexity. Au lieu de 6 000 heures, 27 000 heures travaillées seront ainsi réservées aux habitants des zones urbaines sensibles. La mission de sélectionner les candidats a été confiée à l'association Emergence(s), chargée de l'animation du Plan local pour l'insertion et l'emploi (PLIE). Ceci est décidé depuis plusieurs mois ! Pas sous la pression médiatique de l'instant…, a-t-il insisté.


  • Manifestations IVG à Paris : Marche pour la vie à Denfert à la gloire de l'Espagne, Défense du droit à l'avortement, place d'Italie

    A Paris, ce dimanche 19 janvier 16 000 personnes (40 000 selon les organisateurs) ont défilé de la place Denfert-Rochereau aux Invalides à l’appel d'une quinzaine d'associations anti-avortement, Intitulée Marche pour la vie, la manifestation a étécréée en 2005. Le militants défilent depuis 9 ans chaque année contre l'IVG qualifiée d'attentat à la dignité humaine et/ou de génocide médical.

    Dénonçant une banalisation totale de l’IVG avec les amendements concernés dans le projet de loi égalité homme femme, cette année, L' espoir venu de Madrid ! Ils ont, en effet, totalement applaudi la volonté de l’Espagne de limiter ce droit :le 20 décembre 2013, le gouvernement conservateur de Mario Rajoy a approuvé un texte qui prévoit de restreindre l'avortement aux seuls cas de viols ayant fait l'objet d'une plainte ou de mise en danger physique ou psychique de la femme.

    En Espagne*, ce projet est dénoncé par les associations féministes et les partis de gauche comme un retour 30 ans en arrière.

    Cécile Edel, porte-parole de la Marche pour la vie et Jean-Marie le Méné, président de la fondation Jérôme Lejeune avaient convié Luis Péral, sénateur du parti populaire et secrétaire général de l'association Famille et dignité humaine. Même s'il est amendé, ce texte sera maintenu, voire perfectionné, a-t-il estimé. Le PP* ne doit pas gouverner en suivant follement les enquêtes d'opinion, a insisté Luis Péral. Cette loi est progressiste. Elle défend le droit à vivre. Le droit d'avorter, lui, n'existe pas, a-t-il conclu.

    Autour du lion de Belfort de la place Denfert-Rochereau (Paris XIVe), les pancartes Oui à la vie, Ne les tuez pas, et le slogan Trente ans ça suffit côtoyaient des drapeaux aux couleurs de l'Espagne, agités sur l'air de Vamos à la playa et de Viva España à la gloire de Madrid.  C'est formidable. C'est l'espérance pour nous, se réjouit le père Argouarc'h avec le docteur Xavier Dor, militant anti-IVG reconnu. Ils s’étaient déjà associés aux manifestations contre le mariage homosexuel. Venues de Reims, de Bretagne ou de Gif-sur-Yvette avec femme et enfants, de nombreuses familles présentes avaient déjà fait le déplacement pour la Manif pour tous

    Leur revendication d'un statut de l’embryon a notamment obtenu la bénédiction du pape François. Selon Radio Vatican, le souverain pontife** a même invité les participants à maintenir leur vigilance sur ce sujet, si important…

    Ce même jour, place d’Italie, plusieurs centaines de personnes ripostaient par un rassemblement pour défendre le droit à l’avortement, un droit pour lequel toute une génération de femmes s’est battue : Je ne comprends pas que l'on puisse dénier des Droits aux gens ! dénonce une manifestante.

    Les anti-IVG enragent particulièrement après deux amendements du projet de loi pour l’égalité homme-femme : la suppression de la notion de situation de détresse lors du recours à l’avortement, et la sanction pour délit d’entrave à l’IVG.

    La loi Veil invoquait en effet un état de détresse chez la femme enceinte souhaitant mettre fin à sa grossesse. Dans la pratique, il n'est pas demandé aux femmes de prouver leur détresse pour pouvoir avorter, elles sont les seuls juges de leur état. Selon les mouvements pro-vie, un tel changement a de quoi banaliser le procédé, alors que l'Espagne prend un chemin inverse. De plus, ils estiment que cela favorisera les avortements eugénistes. 

    Le délit d’entrave sanctionne de deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende quiconque tente d'empêcher une interruption de grossesse en perturbant, de quelque manière que ce soit, l'accès aux établissements pratiquant des IVG ou encore en exerçant des pressions morales et psychologiques, des menaces ou tout acte d'intimidation. Actes pratiqués notoirement et régulièrement par les militants pro-vie…


  • Ile de La Réunion : alerte rouge face au cyclone Bejisa

    Depuis 10h (7h, heure de Paris), l'île de La Réunion est placée en alerte rouge en raison du passage du cyclone. La vigilance orange a évolué vers le niveau le plus élevé du dispositif d'alerte cyclonique. Les conditions météorologique se sont fortement dégradée au cours de la nuit de mercredi à jeudi : pluies et vents violents sont à l'origine d'arbres arrachés et de routes défoncées. Selon EDF, 14 000 foyers sont d'ores et déjà privés d'électricité.

    L'intensité maximale est attendue dans l'après-midi, a précisé le préfet Jean-Luc Marx. Les rafales pourraient atteindre 200 km/h sur les reliefs exposés.

    En prévention, les habitants ont été invités dès mardi à faire des provisions de bouteilles d'eau, de conserves, de bougies et de piles pour les radios. Les réunionnais sont maintenant consignés chez eux, volets fermées et ouvertures calfeutrées.

    Toutes les sorties ont été formellement interdites, sous peine de verbalisation. Seuls les secours ont l'autorisation de circuler. EDF, les compagnies de distribution d'eau et les opérateurs de téléphone ont mobilisé leurs équipes.

    #BEJISA #LaReunion pic.twitter.com/GsTd5jLj0V

    Plusieurs communes ont ouvert des centres d'hébergement pour les occupants d'habitats précaires et les sans abris. L'aéroport international Roland Garros (nord de l'île) est fermé, les vols au départ ou à l'arrivée sont annulés. Toutes les activités portuaires sont suspendues.

    A 4 h du matin (1h, heure de Paris), le cyclone se trouvait à 200 km au nord-ouest de l'île. Bejisa a perdu en intensité mais sa trajectoire vise l'île sous forme de violente tempête. Selon les météorologues, Bejisa a dévié vers le sud-sud-est, soit directement sur les terres. Les prévisions actuelles estiment la force des vents entre 120 et 150 km/h. La mer sera houleuse sur les côtes ouest et nord, avec des vagues jusqu'à 10 m de haut et des risques de submersion des plages.

    Suivre l'évolution de Bejisa : www.firinga.com

    La Réunion n'avait plus connu de telle situation depuis le 3 janvier 2013, lors du passage du cyclone Dumile.

  • Chambéry : Des poches alimentaires contaminées par une bactérie mortelle. 3 nourrissons décédés

    Trois nourrissons, dont deux prématurés sont morts les 6, 7 et 12 décembre 2013. Ils présentaient les signes d'un choc septique, un trouble grave de la circulation sanguine dû à une infection. Un quatrième bébé atteint d'une dégradation brutale de son état général a pu être sauvé in extremis.

    Des poches de nutriments**, fournies par un laboratoire extérieur et utilisées pour nourrir des enfants par perfusion, ont été contaminées par une bactérie mortelle, a indiqué Guy-Pierre Martin, directeur du centre hospitalier de Chambéry. Le quatrième enfant n'était pas dans le service de réanimation qui avait été fermé du 12 au 20 décembre, afin de désinfecter les lieux après les trois décès», a expliqué le directeur de l'hôpital. Les médecins ont tout de suite fait le rapprochement et la poche alimentant ce bébé nous a permis d'identifier un germe, a-t-il ajouté.

    Les familles des petites victimes sont originaires de Haute-Savoie. Elles ont déposé plainte pour homicide involontaire envers l'hôpital le 23 décembre. On a gâché nos vies, s'insurgent-elles. Le parquet a ouvert une enquête préliminaire et les premières auditions ont débuté ce lundi.

    Selon le père d'un des nourrissons, les poches contaminées venaient d'un lot de 137 poches, dont 102 ont été détruites ou utilisées. Le nombre de poches contaminées est inconnu à ce jour, a assuré le parquet. Ces produits ont une durée de péremption assez courte, a expliqué la vice-procureure. Certaines ont été utilisées et n'ont rien provoqué, a-t-elle ajouté. Deux autres enfants ont reçu des poches du même lot mais n'ont pas présenté de symptômes cliniques, a souligné l'hôpital.

    L'enquête porte sur une éventuelle contamination par des poches alimentaires pour alimenter les enfants par perfusion, a déclaré Fabienne Moulinier, vice-procureure à Chambéry. Les enquêteurs devraient notamment se tourner vers le laboratoire qui les fabrique, ainsi que vers le service qui assure leur livraison pour savoir d'où peut venir la contamination. Il y a plein d'intervenants sur la chaîne.

    Quand, comment et par quoi ont été contaminées ces poches ? Pour l'instant, on l'ignore, a résumé la magistrate, précisant que la contamination n'était pas liée à un acte volontaire. On n'est pas certain à ce jour que la responsabilité de l'hôpital soit établie. Il faut remonter toute la chaîne de production de ces produits et faire des analyses. C'est une enquête très technique et qui va demander du temps, a-t-elle précisé.

    Des analyses bactériologiques ont été confiées à un laboratoire désigné par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Les résultats sont attendus dans les prochains jours.

    Le directeur de l'hôpital a fait savoir samedi que les produits mis en cause venaient d'un laboratoire français. Mais a refusé d'en dévoiler le nom. Nous avons décidé de porter plainte contre X car les responsabilités peuvent se situer à divers endroits de la chaîne et pour que toute la lumière soit faite sur ces décès, a-t-il annoncé. L'hôpital assumera sa propre responsabilité dans cette affaire, a ajouté Guy-Pierre Martin. De son côté la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a assuré que tous les lots de poches de nutriments mises en cause avaient été retirés. ll n'y a plus dans les hôpitaux, de produits semblables à ceux qui ont été utilisés à Chambéry, a-t-elle souligné, parlant d'un accident gravissime qui justifie la mobilisation de toutes les autorités sanitaires et exprimant sa solidarité et sympathie aux familles qui ont perdu leur enfant.

    La ministre de la Santé a confirmé ce dimanche que le laboratoire en question était parfaitement identifié mais ne désirant pas se prononcer avant les conclusions de la justice. Nous ne pouvons pas incriminer la fabrication ou la composition. C'est toute la chaîne, jusqu'à l'administration qui fait l'objet d'enquêtes multiples, a-t-elle déclaré. 

    ** Les poches alimentaires sont utilisées pour nourrir par perfusion les bébés dont les réserves sont insuffisantes (prématurés, faible poids de naissance ou malades). La nutrition intraveineuse fournit ainsi des micro et macro-nutriments essentiels à la croissance, des apports en eau et en énergie sous forme de glucose (sucre), et de lipides (graisses). L'enfant peut recevoir également des vitamines, des oligo-éléments (zinc, fer, cuivre...) et des minéraux (calcium, sodium, potassium...). Une surveillance clinique (hydratation, rythmes cardiaque et respiratoire, évolution du poids...) constante est nécessaire.

  • Japon : explosion chimique à Yokkaichi. 5 morts

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    Cinq personnes ont été tuées et au moins 12 blessées lors d'une explosion provoquée par une réaction chimique dans une usine du groupe Mitsubishi Materials au Japon.


    L'accident a eu lieu sur le site de Yokkaichi, spécialisé dans les composants pour fabriquer des panneaux solaires et des pièces détachées pour l'automobile. Selon Ranko Hirai, porte parole de Mitsubishi Materials, l'explosion s'est produite pendant des opérations de maintenance d'un échangeur thermique utilisé pour la fabrication de produits en silicium. L'incendie consécutif était très limité et a pu être rapidement éteint.

    Nous avons reçu un appel en urgence à 14h09 (heure japonaise) et à 14h21 la situation d'explosion s'était apaisée, a expliqué le responsable policier.
    Mitsubishi Materials fabrique entre autres des composants pour automobile qui nécessite l'emploi de silicium. Basé à Tokyoil, le groupe japonnais a réalisé en 2012 un chiffre d'affaires de 1 287 milliards de yens (9 milliards d'€). Il emploie plus de 22 000 personnes à travers le monde, notamment aux Etats-Unis, au Brésil, en Allemagne et en Inde.


  • Cambodge : ouvriers du textile en grève. 3 morts à Phnom Penh

    Les policiers cambodgiens ont tiré sur la foule lors d'une manifestation vendredi à Phnom Penh. Trois ouvriers du textile ont été tués et plusieurs autres ont été blessés.

    Kheng Tito, porte-parole de la police militaire a tenté de se justifier en expliquant que les forces de l’ordre avaient d’abord effectué des tirs de sommation arguant que les protestataires étaient armés de bouteilles, de pierres et de cocktails Molotov. Une dizaine de policiers avaient été blessés jeudi lors d'affrontements. Nous étions inquiets pour la sécurité, alors nous devions réprimer, a-t-il déclaré.

    Depuis deux semaines, plus de 400 000 salariés du secteur du textile réclament une augmentation de salaire. Aujourd'hui, ils gagnent 80 $/mois. Le gouvernement a promis 95$. Les syndicats exigent 160 $. Jusqu'au 2 janvier, ces manifestations étaient pacifiques.

    Les autorités ont décidé d'intervenir jugeant que la situation tournait à la rébellion. Fabricants pour de nombreuses marques internationales, 80 % des ateliers de confection du Cambodge sont actuellement fermés… Si nous leur permettons de continuer à faire grève, cela va devenir l'anarchie, a rapporté Kheng Tito.

    Samedi, des centaines de partisans de l'opposition se sont réunis dans le parc de la Démocratie à Phnom Penh. Ils réclamaient le départ du Premier ministre. La police cambodgienne a procédé à la dispersion de la manifestation et interdit tout nouveau rassemblement. On ne va pas abandonner. Je pense qu'il est trop tard pour avoir peur. Même si on se fait arrêter, on continuera à défier le gouvernement, a déclaré Kong Athit, le vice-président du syndicat CCAWDU.

    Les leaders et chefs syndicalistes sont accusés d'incitation à la violence et ont été convoqués par le gouvernement.


  • Soudan du Sud : 200 personnes fuyant Malakal sont mortes noyées

    Au moins 200 civils sud-soudanais sont morts dans le naufrage d’un ferry. Selon l'armée qui a rapporté le drame mardi matin, les passagers tentaient de fuir Malakal, capitale de l'État du Haut-Nil, où d'intenses combats de rue ont recommencé mais le bateau pris d'assaut n’aurait pas résisté. Nous avons entre 200 et 300 personnes noyées, dont des femmes et des enfants Le bateau était surchargé, a déclaré Philip Aguer, porte-parole de l'armée. Plusieurs médias locaux ont précisé que l'accident était survenu dans la nuit de dimanche à lundi.Depuis la mi-décembre, le pays est ravagé par un conflit entre l'armée gouvernementales et des rebelles. Ces intenses combats sont alimentés par une rivalité entre le président sud-soudanais Salva Kiir et Riek Machar, limogé de son poste de vice-président en juillet. L'actuel président accuse Riek Machar de tentative de coup d'État. Ce qu'il nie et reproche à Salva Kiir de chercher à éliminer ses rivaux.


  • Ukraine : démission du Premier ministre, le président négocie …

    Ce mardi 28 janvier, s'ouvre une session extraordinaire du Parlement ukrainien, dominé par le Parti des Régions au pouvoir.

    L'assemblée doit se prononcer sur les dernières concessions consenties par Viktor Ianoukovitch lors des pourparlers avec les trois chefs du mouvement de contestation, Arseni Iatséniouk, Vitali Klitschko et Oleg Tiagnybok.

    Les députés débattront également sur la décision d'une amnistie pour les manifestants interpellés lors de heurts avec la police et enfin de la mise en place d'un groupe de travail chargé de réviser la Constitution.

    C'est ce jour-là que le Premier ministre Mykola Azarov a choisi pour présenter sa démission :

    J'ai pris la décision de demander au président d'accepter ma démission du poste de Premier ministre, pour créer les conditions supplémentaires d'un compromis politique et d'un règlement pacifique du conflit, explique Mykola Azarov dans un communiqué publié sur le site du gouvernement.

    Sous pression, le président Viktor Ianoukovitch semble enclin à négocier. Après avoir proposer le poste de Premier ministre à l'opposition, le pouvoir avait accepté hier d’abolir les lois anti-contestation du 16 janvier qui réduisaient drastiquement la liberté de manifester et d'expression. Pour maintenir la pression sur les autorités et soutenir les députés de l'opposition, la Patrie, parti de Ioulia Timochenko emprisonnée, a appelé à un rassemblement sur la place de l'Indépendance, cet après-midi à Kiev. Les contestataires ont évacué le ministère de la Justice qu'ils occupaient depuis dimanche soir. Les autorités avaient alors menacé de décréter l'état d'urgence et de mettre fin aux pourparlers. Les leaders de l’opposition avaient invité les manifestants à quitter les lieux.

    Dans le même temps, le sommet entre l'UE et la Russie commence à Bruxelles. Il est évident L'Ukraine et la crise politique que le pays traverse depuis deux mois tiendra une large place dans les discussions entre les Européens et Moscou, qui s'accusent mutuellement d'ingérence sur cette question.

  • Centrafrique : la maire de Bangui élue présidente

    Catherine Samba-Panza, a élue lundi 20 janvier présidente intérimaire de la Centrafrique. Dans le pays, c’est la première femme à accéder à la fonction. La maire de Bangui, a été désignée par les 135 membres du Conseil national de transition (CNT) parlement provisoire. Sa candidature a recueilli 75 voix au second tour de scrutin. L'autre candidat, Désiré Kolingba, fils de l’ancien chef de l’État André Kolingba, en a obtenu 53.

    A l’annonce des résultats, suivis d’applaudissements, l'hymne national centrafricain a résonné dans l’Assemblée nationale et un tapis rouge a été déroulé…pour elle !

    Mais la charge est immense : Catherine Samba-Panza succède à Michel Djotodia contraint de démissionner le 11 janvier pour son incapacité à mettre fin aux massacres interreligieux. La présidente devra recoudre un pays déchiré… pacifier le pays, rétablir l’administration, organiser les conditions pour permettre le retour de centaines de milliers de déplacés.

    Catherine Samba-Panza est reconnue pour sa force de caractère et elle a la réputation d’être incorruptible. Elle a toujours souligné ce qu'elle pouvait apporter en tant que femme pour la réconciliation du pays. Dans le conflit opposant l’ex-rébellion de la Séléka, à majorité musulmane, et les milices chrétiennes anti-balaka, elle s’est toujours attachée à dénoncer les exactions commises par les deux camps. La nouvelle présidente de la Centrafrique s’est positionné comme une rassembleuse du pays dès de son tout premier discours :

  • Egypte : plébiscite attendu pour la nouvelle Constitution

    Plus de 50 millions d'électeurs égyptiens* étaient appelés à se prononcer ces 14 et 15 janvier sur la nouvelle Constitution.

    Après la fermeture des bureaux de vote, le porte-parole de l’armée a publié un communiqué pour remercier les foules de votants d’avoir pris part à la bataille héroïque du référendum.

    Une large victoire du oui est plus que probable mais le pouvoir espère un taux de participation de plus de 50 % pour légitimer la candidature à la présidentielle du général Sissi, en avril prochain.

    Abdel Fattah al-Sissi, vice-Premier ministre et chef de l'armée égyptienne qui a destitué le président Mohamed Morsi, a en effet déclaré samedi qu'il serait candidat si le peuple le réclame et si l'armée le soutient. Son portrait apparaît sur les affiches électorales en faveur de la Constitution placardées dans tous le pays. Mercredi soir, le ministère de l'intérieur estimait que le taux de participation pourrait dépasser les 55 %  et que 95 %  des votants auraient approuvé la Constitution.

    Ces six derniers, une large majorité d'Égyptiens semble s'être rangée derrière un pouvoir qui a destitué et arrêté Mohamed Morsi, premier président démocratiquement élu en Egypte, issu des Frères musulmans. Le parti a été déclaré organisation terroriste le 25 décembre et désormais interdit. Le gouvernement réprime d'ailleurs par la force et dans le sang toute manifestation de ses partisans. Depuis le coup de force du 3 juillet 2013, plus d’un millier de manifestants pro-Morsi ont été tués par les forces de l’ordre et plusieurs milliers de Frères musulmans arrêtés, dont la quasi-totalité de leurs dirigeants qui encourent la peine de mort comme Mohamed Morsi lui-même.

    Les attentats contre les forces de l’ordre se sont multipliés, quasiment tous revendiqués par des mouvements jihadistes liés à Al-Qaïda mais attribués par le pouvoir aux Frères musulmans. Malgré cela, les militants pro-Morsi ont appelé au boycott le référendum en se rassemblant sur le parvis des mosquées et devant les universités. Aucune campagne n’a été menée pour le non…

    Pour assurer la sécurité du scrutin, le gouvernement avait annoncé le déploiement de 160 000 soldats et de 200 000 policiers. Une bombe de faible puissance a explosé au Caire avant l'ouverture des bureaux de vote. Neuf personnes sont mortes mardi et plus de 350 ont été arrêtées en 2 jours, pour avoir perturbé le scrutin

    Selon Dan Murphy, le directeur de Democracy international, ONG à financements américains, d'un point de vue technique, le vote s'est déroulé normalement…Mais les observateurs indépendants étaient peu présents. Les organisations des droits de l'Homme ont dénoncé un climat de haine et d'intimidation entretenu par les médias égyptiens, notamment gouvernementaux.

    La nouvelle Constitution égyptienne

    a pour but de renforcer la prépondérance de l'armée. Exemple : Parlement et gouvernement n'ont aucun mot à dire ni aucun contrôle sur son budget Pour les deux prochains mandats présidentiels au moins, le ministre de la défense sera obligatoirement un militaire, nommé en accord avec l'état-major. Un article prévoit qu'aucun civil ne peut comparaître devant des juges militaires, sauf en cas d'attaque directe contre les forces armées, leurs équipements et leur personnel. Formulation jugée trop vague, par les défenseurs des droits de l'Homme. L'article 2 fait toujours de la loi islamique la source de la législation, mais l'article 219 de la Constitution précédente, qui ouvrait la voie à une islamisation de la législation a été supprimé. Les islamistes étaient exclus de la commission qui a rédigé ce texte. Les partis fondés sur la religion seront d'ailleurs interdits. La Constitution rédigée après la chute de Moubarak en 2011 établissait un régime parlementaire. La nouvelle version redonne plus de pouvoirs au président, notamment les nominations aux quatre ministères régaliens. Toutefois, le Parlement a le droit de lui retirer sa confiance. Par ailleurs, une multitude d'articles très détaillés fixent, de manière assez inhabituelle, les droits et devoirs de catégories spécifiques, comme les pêcheurs, les nains, les scientifiques, les artistes... Enfin, La Constitution stipule la stricte égalité entre l'homme et la femme dans tous les domaines : civils, politiques, économiques, sociaux et culturels.

    La Constitution élaborée sous les Frères musulmans en 2012 avait recueilli 64% de oui mais seulement 33% des électeurs s’étaient déplacés.

    *82 millions d'habitants (chiffres 2012)