Japon : alerte au tsunami levée après un séisme de 7,1 dans l'océan Pacifique
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- Catégorie : Actualité internationale
- Publié le Samedi, 26 Octobre 2013 05:37
Le 26 octobre à 2h10, un séisme de magnitude 7,1 s'est produit à une profondeur de 10 km dans l'océan Pacifique. L'épicentre est situé à un peu plus de 300 km à l'est d'Ishinomaki dans la préfecture de Miyagi, une ville détruite par le tsunami du 11 mars 2011*. Le Japon reste traumatisé par un séisme de magnitude 9 au large de la côte nord-est qui avait entraîné un tsunami de plus de dix mètres de haut sur le littoral. Par mesure de prudence la secousse de ce samedi matin a déclenché une courte alerte.
D'après l'agence de météorologie japonaise, le tremblement de terre de ce samedi matin s'inscrit dans le cadre d'une activité sismique élevée. Cependant aucune réplique importante n'a été constatée jusqu'à présent. Nous avons levé l'alerte mais le niveau de la mer pourrait continuer d'être légèrement affecté pendant environ une demi-journée. Restez prudents si vous travaillez du côté de la mer, a conseillé un responsable.
Selon NHK, (la chaîne de télévision publique japonaise), une vague de 40 cm a atteint la baie de Kuji, et la ville de Soma, dans la préfecture de Fukushima où le personnel Tepco de la centrale nucléaire s'est réfugié sur les hauteurs du port, durant l'alerte de 2h.
La chaine a précisé qu'aucune anomalie ou montée des niveaux de radioactivité n'avait été constatée sur le port d'Onagawa, atteint par une vague de 55 cm et où où se trouve une centrale nucléaire Tohoku Electric Power. Toutes les installations de la région sont à l'arrêt depuis la catastrophe de Fukushima où la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) se débat toujours pour contenir et gérer l'immense masse d'eau radioactive générée.
*Le 11 mars 2011, le séisme puis le tsunami ont déclenché un accident nucléaire qui a entraîné l'arrêt des systèmes de refroidissement à la centrale Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo). Plus de 18 000 personnes sont mortes et plus de 160 000 personnes ont été forcé à partir de chez elles. Une catastrophe sans précédent depuis celle de Tchernobyl en 1986.