Nantes : Luna 4 ans ½ pas vaccinée donc interdite d'école

Depuis 13 jours, Luna, 4 ans et demi, est exlue de son école maternelle par décision de l'inspection académique. La raison : elle n'est pas vaccinée contre le DTP (diphtérie, tétanos, poliomyélite), un vaccin obligatoire*. L'année dernière, la situation de Luna était tolérée par l'école et par le rectorat. Mais depuis la rentrée 2012, plusieurs courriers ont été envoyé à la famille, lui signifiant qu'elle enfreignait la loi.

A Landreau, près de Nantes, Sophie Maisonneuve et Sébastien Heyn, n'avancent pas des arguments d'intégristes antivaccinations. Une initiative citoyenne motive plutôt leur refus d'obéissance car ils estiment simplement que faire vacciner leur fille avec les préparations disponibles actuellement lui ferait courir trop de risques.

En effet, seul le DTP est obligatoire mais la formule simple n'est plus disponible depuis 2008. Les préparations sur le marché sont des vaccins associés à une protection contre la coqueluche, l'haemophilus ou encore l'hépatite B, qui ne sont pas obligatoires. C'est pourquoi l'État dégage toute responsabilité si l'enfant déclare une maladie postvaccinale et ne verse aucune indemnité même en cas de handicap. Or, toutes ces nouvelles formules contiennent des adjuvants dont la toxicité est avérée : leur responsabilité a été scientifiquement prouvée dans des maladies graves. Les députés se sont d'ailleurs récemment prononcés pour un moratoire.

Pour démontrer leur bonne volonté, les parents ont tenté le Dtvax associé à l'Imovax. Comme il n'est pas utilisé couramment, ce produit doit être commandé par un médecin auprès du laboratoire Sanofi. Mais avoir découvert du mercure et du formol dans la notice, ils ont refusé d'inoculer ce mélange à leur fille : J'applique le principe de précaution, se justifie Sophie Maisonneuve. Je veux un vaccin propre! Nous avons écrit à l'AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), et à Sanofi, mais nos lettres sont restées sans réponse. En revanche, ils disent avoir reçu de nombreux appels de soutien et témoignages de parents dont l'enfant est en fauteuil roulant suite à un vaccin contenant des adjuvants.

À quand l'ouverture de centres de détentions pour les non-vaccinés ? fustige l'UNACS qui déplore que la France soit l'un des rares pays en Europe à maintenir cette

L'association est bien décidée à soutenir ces parents qui n'ont pas choisi la simplicité en faisant établir de faux certificats de vaccination. Une pratique devenue courante mais avec laquelle les parents sont rarement inquiétés par L'Education nationale …

On aurait pu trafiquer le carnet de santé de Louna, mais on lui apprend à ne pas mentir alors ce n'est pas pour faire un faux… ajoute encore la maman. Les parents s'apprêtent à déposer une requête auprès du tribunal administratif de Nantes pour que leur fille ait le droit de retourner à l'école. Ils espèrent provoquer un débat parlementaire sur la fin de l'obligation vaccinale des enfants scolarisés qui ne concerne que les élèves : *aucun personnel travaillant pour l'Education nationale n'y est soumis…